Cela s'est avéré plutôt simple. La communauté a beaucoup travaillé, les libraires sont nombreuses et les cartes électroniques sont peu onéreuses.
Maintenant il temps de prendre un peu de recul et repenser le projet dans son ensemble : choix du Raspberry Pi pour le tir, montage des relais pour les multiplier, mise au point d'un système de vérification de la continuité des lignes, commande de l'ensemble.
Prenons les points un par un...
Choix du Raspberry Pi
La framboise est-elle un bon choix pour ce montage ?
Après ces quelques tests et jours de réflexion ... je ne crois pas.
Les raisons en sont les suivantes :
- C'est un OS complet. Donc il peut planter (même si c'est Linux), il peut y avoir des comportements étranges (les relais qui se connectent au boot) et puis ...
- ... il est trop complet pour ce que je veux faire ! Lan, HDMI, USB, Stockage ... j'ai juste besoin d'une boîte qui commande des PINs !
- Il n'a pas d'entrée analogique (voir plus loin sur le test des lignes, cela va poser problème). Certes on peut lui adjoindre une carte pour faire de l'analogique, mais on en revient au point 2, c'est compliqué tout ça !
- Le temps de boot est long. Certes je pourrais le réduire avec une autre distribution, mais on voit bien que le projet n'est pas fait pour ça.
Bref, je remets en cause le choix du Raspberry comme moteur de tir, même si je ne l'exclue pas du projet, j'y reviens plus tard.
Multiplication des relais
Ah, les relais. J'ai fait mes tests avec 8 relais, c'est cool. Mais je vais en avoir besoin d'au moins 30 !
Donc de 30 GPIOs.
De même, je vais avoir besoin pour mes tests de ligne d'entrées analogiques (peut-être pas autant c'est un point à creuser), donc il faut envisager des dé-multiplexeurs analogiques.
Bref, en tout cas le choix est fait parmi les divers solutions et je vais partir sur des multiplexeurs au moins en sortie.
Vérification de la continuité des lignes
C'est un point que je n'ai pas encore étudié en détail, mais le principe sera le suivant : faire passer un courant très faible dans chacune des sorties pour récupérer un voltage qui me permettra :
- de tester si la ligne est continue (et donc si les inflammateurs sont bien branchés)
- d'en déduire une résistance qui me permettra d'évaluer la qualité de la ligne. Si je détecte une résistance trop élevée cela peut signifier un inflammateur défaillant ou un branchement de mauvaise qualité (chose qu'on ne peut pas déterminer avec une simple LED qui indique ON/OFF)
Commande du système
Ma décision est prise, je vais transformer mon boitier en esclave et communiquer avec une "télécommande" par ondes radio. Cela me parait pas le plus simple, mais le plus logique par rapport aux conditions de tir qu'on rencontre sur un feu.
Donc le principe sera le suivant :
- la télécommande aura une batterie à elle, un écran de bonne qualité (probablement tactile) et une interface sans fil pour communiquer avec le boitier de tir
- le boitier aura quant à lui juste un écran minimaliste pour afficher deux ou trois informations, une interface sans fil, et tous les relais à commander ...
Les choix de conception
Tout cela me donne une vision plus précise de mon montage final, et des choix qui s'y rapportent.
Donc afin d'éviter les problèmes liés au Raspberry Pi cités plus haut, je vais m'orienter vers une conception du boitier de tir sur base d'Arduino (probablement un Uno). Cette machine me semble plus adaptée à une utilisation comme commande de tir.
Voici donc vers quoi je m'oriente pour le système de tir :
Le système de tir en version schématique |
"télécommande" en version schématique |
Et là par contre le Raspberry PI prend tout son sens car j'aurais besoin d'un stockage, de pouvoir facilement charger des fichiers via une clé USB, peut-être un jour de jouer du son pour accompagner mon feu ?
Bref tout cela me semble cohérent et va donc me servir de ligne de vie pour la suite du projet.
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